
Un maroilles d’inepties acrimonieuses plante une chimère dans mon oreille tandis que je chorégraphie nos asphyxies sur l’opacité d’épouvantables sonorités
Il y a ce hideux cheptel de suffocations et d’étranglements qui tord mon être en biais et je nous envoûte de perlimpinpin hystérique pour nous préserver de ces marais insondables de l’immobilité
Bientôt je surgirai de l’habitacle de nos vengeances comme une agression lardée d’extériorités naïves pour faire de nos apitoiements une amplification de brûlures taboues.
J’eucuménise nos salissures de goujaterie en explorant toute la vaginité des pourritures ergonomiques qui nous fellationnent en morceaux d’inaptitude fluo-pop
Un blockhaus de passions impossibles a poussé dans les limbes de mon Satan abdominale et des larves partouzardes viennent se laver le ventre dans mon cerveau qui digère le Golgotha des utérus-cercueils qui nous ont projeté dans les nuits nécrophages de l’acte anatomique
Le seul oeil qui me reste se gonfle de petites apocalypses pour scruter l’évidence tranchante de ma disparition prochaine dans les chaos onctueux de l’atome.



Inépuisé par mes branlettes de chevalerie chinoise je m’insinue entre les craquèlements de mon cadavre empourpré de désobéissance bleue et d’aubades sacrificelles
Les sons fracturés d’un enspermement de cataclysme nous engraisse de ketchup lesbien et nous sommes tout crevés d’herpes géométrique, complètement agités par des sommeils déchaînés
Je veux jouir de la cruauté de mes théâtres d’infidélités ovoïdes et nous plonger dans les catéchismes pâtissiers de nos pensées tressées de sutures de tressaillements dialectiques
La pourriture des amourettes trépanées se répand sur nos ailes chiffonnées par le tempo bâtard des poésies vénériennes.

Le Poète de la Folie: Michael Potier
Michaël Potier comes from the luminous forces of Jazz and he has played in many groups all over France. He relentlessly writes trashy-surreal poetry, paints, draws and uses his body as an object of Raw Art. He also likes the disturbing and the caustic humor and borrows the carcasses of art to invent a sound poetry without restrictions.


Ornithorynque de l’art
Musicien Gonflable
Écriture Hallucinée
“Je viens des forces lumineuses du jazz et j’ai joué dans de nombreux groupes en peu partout en France J’écris avec acharnement de la poésie trashy-surréaliste Je peins et je dessine et je me sers de mon corps comme un objet d’art brut J’aime ce qui dérange et l’humour caustique J’emprunte les carcasses de l’art pour inventer une poésie sonore sans restrictions.”

Nos coccyx de carton glacé se détraquent sur la clarté des amanites de la puberté psychotronique
L’haleine crayonnante que j’exhale sur la féminité des silences sodomites réapparaît subrepticement dans la cranule de mes poupées aux poumons géants
Mes clarines d’isolement sonnent l’heure de nos destins frôlés par l’araignée des fantasmagories déconstruites par la brise de l’endolorissement matinal et je jure sur la naissance de mes cochons métaboliques ne plus dire je t’aime aux sorcières de l’autodestruction
Tout est profondément nocturne dans les crevasses de nos hargnes illisibles et c’est Jésus qui m’encule quand j’assiste à mon propre enterrement.


